Le coût de la com face aux casseurs de prix
« Trop cher, je peux le faire moi même… » on entend tout et n’importe quoi face à un devis envoyé en bonne et due forme.
D’autant plus que les offres à bas coûts fleurissent chez les imprimeurs en ligne. Il est rageant pour les imprimeurs qui font de la qualité comme nous, de voir des tarifs de produits imprimés moins chers que la matière brute que nous utilisons ! Alors comment démêler le juste prix ?
L’origine des produits
Chez Virus, nous choisissons au maximum des circuits d’approvisionnements courts pour nos matières premières, comme on le ferait pour nos courses alimentaires. On oublie que la bâche de sa banderole ou l’adhésif de son sticker sont fabriqués quelque part avant d’être imprimés par un prestataire, même français. Les casseurs de prix utilisent des matières premières d’origine chinoises, ou d’Europe de l’Est : la main d’œuvre à bas coût et les taxes plus basses rendent ces produits attractifs malgré leur importation et les frais de transport associés. Et il y’a bien sûr les imprimeurs en ligne qui se situent à l’étranger mais possèdent un site de vente en français.
Nous utilisons des matières de fabricants français ou européens frontaliers (lire ici) pour favoriser le commerce avec des entreprises locales : ainsi nos bâches sont fabriquées par Dickson Coatings, devenu Saint Clair Coatings, à Saint Clair de la Tour, dans le 38. Nous utilisons aussi de la bâche technique de chez Serge Ferrari, leur usine étant aussi dans le 38. Nos matières vinyles pour les adhésifs viennent de chez Hexis en France, MACtac en Belgique, et ATP en Allemagne.
Pour donner une idée de la différence de prix, une bâche entrée de gamme de chez Dickson coûte 3 à 5 fois plus chère qu’une bâche entrée de gamme chinoise.
La qualité des produits
Prix attractif rime très souvent avec mauvaise qualité. Il suffit de lire les avis d’imprimeurs en ligne à prix cassés pour s’en rendre compte. Un imprimeur qui connait son métier souhaite garder son client, ce n’est pas son objectif que vous soyez mécontents et ne reveniez jamais : il vous proposera donc des produits qui tiennent la route, adaptés à votre projet, et cela à forcément un coût. Notre bâche entrée de gamme de chez Dickson, oui celle 5 fois plus chère que la chinoise, est qualifiée « d’entrée de gamme » parce qu’elle est destinée à faire de la banderole de rue. Mais elle le fait BIEN : la qualité d’impression est très belle, elle est épaisse, on peut faire les confections qu’on souhaite sans que celle ci ne se file. Vous la garderez toujours aussi belle même après plusieurs années et des dizaines de salons. N’est-ce pas ce que l’on cherche quand on veut faire de la banderole ?
Les bâches « haut de gamme » vont posséder une trame très fine, voire être totalement lisses, fines en épaisseur, très blanches, avec un verso contrasté etc… donc pour des applications très spécifiques.
Il suffit de comparer des roll up à bas prix et des rolls up correctement fabriqués : les premiers ont les toiles qui se recourbent (phénomène de curling), quand les seconds restent plats même plusieurs années après.
Comme on dit, on en a pour son argent !
La qualité des machines
Toutes les machines d’impression ne se valent pas et les prix d’achat de ces machines peuvent atteindre des prix stratosphériques. De nombreuses machines usées partent sur le marché de l’occasion à destination des casseurs en ligne. Chez Virus nous faisons le choix de la qualité, car il nous semble essentiel de pouvoir faire des tirages correspondants à la qualité de notre travail en PAO et en photo. Ainsi vous saurez que quand vous nous confiez un travail d’impression, nous réalisons plusieurs tests imprimés pour trouver le bon réglage : cela peut nous prendre 10 min comme 1h si la couleur à régler est complexe. Un imprimeur en ligne lancera votre fichier en l’état, et tant pis si le bleu tire sur le vert, ou si le rouge vif est pâlot. Le piqué de l’impression sera aussi grossier voir sur-encré sur un tarif bas.
Un traceur à solvants lourds bien polluant d’occasion est vendu autour de 5000 – 8000 euros, quand un traceur nouvelle génération à encres latex tel que nous possédons est vendu entre 25.000 et 40.000 euros suivant le nombre de couleurs et les options (enrouleur…)
Une table à plat UV ancienne génération d’occasion va se négocier entre 20.000 et 40.000 euros, quand les tarifs sur les nouveaux modèles sont entre 100.000 et 250.000 euros.
Mais ne pouvez vous quand même pas baisser un peu vos tarifs ?
Vous l’aurez compris, nous ne pouvons pas nous aligner sur un prix trouvé sur internet. Le tarif demandé dans nos devis est un tarif que nous estimons juste, en regard de la matière que nous utilisons, des prêts d’amortissements de nos machines que nous devons payer, des charges fixes et de notre loyer, des salaires à verser, qui ne sont ni ceux de ministres ni ceux de travailleurs clandestins.
Demandez vous à votre boulanger de baisser le prix de sa baguette ? Cela serait une insulte à son travail. La communication c’est la même chose, nous estimons travailler correctement, et investissons en matériel et personnel pour garantir une qualité d’exécution irréprochable. Car c’est se leurrer de penser que la qualité d’une banderole sera la même chez nous et la même chez un imprimeur en ligne à 4 fois moins cher.
C’est votre image qui ne fait pas professionnelle quand vous utilisez des supports bâclés mal réalisés.